Angoulême : le numérique de pays

Publié le 11 octobre 2012
1 min

Angoulême, c’est bien sur la bande dessinée et son festival. Mais qui sait que la préfecture de la Charente regroupe 82 entreprises liées de près ou de loin au numérique dans un « pôle image »?

Ce sont les effets colatéraux de cet évènement à portée nationale. Fabricants de films, de dessins animés ou de jeux vidéos, sans compter les écoles spécialisées dans l’image, ils sont nombreux à s’être développés à l’ombre du célèbre festival.

Aussi lorsque le Grand Angoulême (la communauté d’agglomération) et l’office de tourisme ont lancé un appel pour un « projet numérique touristique innovant », dans le cadre d’un programme européen, ce sont les entreprises locales qui ont répondu, pour proposer l’application mobile « j’aime Angoulême ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette application de découverte urbaine présente plusieurs originalités : la plus importante à mon sens est que toutes les entreprises qui sont mentionnées dans les crédits sont angoumoisines, à l’exception du coordonnateur du projet Monument Tracker. Ces entreprises ont notamment conçu un personnage de dessin animé, un fantôme qui s’agite dans l’application. C’est en fait du « numérique de pays », du produit local.

Du coup, cela permet d’avoir une application super riche, avec de la réalité augmentée, une chasse au trésor, des circuits sur les murs peints en Bande Dessinée de la ville, un quizz, et même la possibilité d’envoyer des vraies cartes postales imprimées.

Points faibles à mon sens : cet aspect « réalisation locale » n’est pas assez mise en avant dans l’appli, qui pèse lourd : 76 mo au téléchargement sur l’appstore, conséquence de son riche contenu.

Par contre, bon point, elle est disponible chez Apple mais également sur Google Play pour les téléphones Androïd. Un site dédié « http://www.jaime-angouleme.fr/ fait l’écho web de l’initiative.

Je partage l'article
Voir les commentaires
0
794 articles
Jean Luc Boulin est consultant en tourisme : Intervention auprès des élus et des prestataires touristiques, coaching, accompagnement des équipes et des directions sont ses principaux champs d'intervention. Avec deux exigences : se mettre à la place du client et oser l'innovation. Directeur de l’office de tourisme de l’Entre-deux-Mers (Gironde) et du pays d’accueil touristique du même nom pendant plus de dix ans, Jean Luc Boulin a dirigé la MONA [...]
Voir les 0 commentaires
Également sur etourisme.info