Après Google Adresses, voici Google Map Maker : encore du boulot en vue pour les équipes de nos offices de tourisme! Il va falloir agir sur sa destination avant que d’autres ne le fassent.
Explication : Google Adresses permet à chaque entreprise, prestataire, de se référencer sur le moteur de recherche Googla. Google Map Maker permet aux internautes de participer à la construction des cartes de la plateforme en annotant tous les lieux de leur choix. Arrivé en France depuis quelques jours ce service est en effet diablement intéressant : l’église romane exceptionnelle, le point de vue idéal pour faire une photo, le sentier de randonnée n’est pas sur Google Maps? Pas de souci : vous pouvez le rajouter.
L’outil proposé par Google Map Maker est l’ajout de lieux. Au dessus de la carte, un bouton rouge « ajouter » permet d’épingler n’importe quel endroit, route ou zone. L’outil « ajout de route » est idéal pour les sentiers de randonnée. L’outil « surface » est utile pour les parcs, jardins, etc.
La boite de dialogue ouverte va permettre de spécifier les caractéristiques techniques de cet ajout.
Pour ajouter des formes, ou des routes, ou dessiner un bâtiment, l’exercice peut s’avérer un petit peu plus délicat. Visitez le centre d’aide de Google Map Maker qui est très complet.
Mais attention, ce n’est pas parce que vous avez ajouté un lieu qu’il sera obligatoirement visible. C’est le principe de validation par les internautes qui s’applique. Il faudra donc que cette information soit validée avant qu’elle apparaisse. Ce principe très wikipédien a abouti à une communauté organisée des Mapmakers, avec forum d’aide, échanges, etc.
De même façon, chacun pourra interagir sur une information déjà présente ou soumis à validation sur sa zone d’intérêt. Un bouton dans Google Map Maker, intitulé « mises à jour » permet de suivre les modifications apportées par d’autres internautes. C’est évidemment un suivi obligatoire pour tout gestionnaire de destination.
Finalement, que faire de Google Map Maker?
Cet outil supplémentaire de Google interpelle un peu plus les offices de tourisme, ADT ou CRT. Déjà, il faut rappeler que Google n’est pas pionnier dans la carte collaborative. Le projet OpenStreetMap est un projet international fondé en 2004 dans le but de créer une carte libre du monde. A ce jour moins précis que Google, il permet néanmoins d’utiliser les données totalement librement, et il est collaboratif.
Reste que d’un point de vue du gestionnaire de destination, Google Maps est largement plus fréquenté. Le système est énormément utilisé en mobilité. On peut imaginer que nombre d’internautes vont eux-mêmes rajouter leurs propres points d’intérêt. Google Map Maker sera vite à la cartographie ce qu’est Wikipedia pour le texte. Et donc une obligation pour l’organisme institutionnel représentant le territoire d’intervenir sur cet outil, à la fois pour valoriser son information, mais aussi pour contrôler ce qu’on en dit.
Allez, un nouveau chantier : gérer votre présence et votre eréputation cartographique!
http://www.google.fr/mapmaker