Un seul site portail ou une grappe de mini sites ?
Telle est la question… que les CDT se posent depuis des années et à laquelle ils répondent par des stratégies variées.
Le « CDT des Deux-Sèvres »:http://www.tourisme-deux-sevres.com/ vient ainsi de nous informer que le site « tourisme-deux-sevres.com »:http://www.tourisme-deux-sevres.com/ venait de faire peau neuve.
En arrivant sur la page portail, on se voit ainsi proposer 4 entrées thématiques, renvoyant vers autant de mini sites :
* « vacances-marais-poitevin.net »:http://vacances-marais-poitevin.net
* « vacances-de-caractere.net »:http://vacances-de-caractere.net
* « vacances-autrement.net »:http://vacances-autrement.net
* « vacances-a-velo.net »:http://www.vacances-a-velo.net/
Le site est alimenté par la base régionale. Donc l’intégralité de son contenu peut-être repris par les OT et, plus globalement, par tout acteur ayant mis en place une syndication compatible.
Vous me direz : Ok, c’est joli, c’est sympa, mais quoi de neuf ?
Je vous répondrai, en écho aux articles de François : l’éditorial, bon sang !
A savoir : chacun des mini sites est conçu comme un magazine, animé par un référent au sein de l’équipe du CDT. De plus, des spécialistes apportent leur témoignage à un rythme suffisamment régulier pour qu’il y ait une réelle animation des contenus.
Par exemple, sur le site dédié au vélo, on trouve un ensemble de mini reportages. C’est écrit simplement et il y a certainement encore des techniques d’écriture à acquérir pour se rapprocher d’un certain ton journalistique. On est encore dans du contenu « classique » de site institutionnel, avec trop de fonctionnalités accumulées (Comment les internautes ont-ils le temps de se saisir de tous ces outils ? Comment réussir à les fidéliser ?…)
Cependant, personnellement, j’apprécie de voir *des recommandations d’itinéraires signée d’un auteur*, dont on devine qu’il fait partie du CDT. Je trouve que cette touche personnelle change complètement la donne : on passe de l’info marketée à une info un peu plus proche de soi. Ce n’est pas du web 2.0, mais il y a quelqu’un derrière l’ordi…
A poursuivre et à renforcer donc : pourquoi pas une caméra aux mains de l’équipe pour aller jusqu’au bout de cette logique de reportage ?
Petit à petit, cette initiative l’illustre, il semblerait que l’on commence à sortir de la logique des « bases de données » pour *re-découvrir la notion de « guide touristique »*.
Et sur ce terrain là, à mon avis, il y a une vraie légitimité institutionnelle.
Qu’en pensez-vous ?