Depuis le 1er février, la ville d’Arles a déployé le premier « sentier numérique » qui offre une expérience originale pour visiter la ville. À entendre l’ami Jean-Pierre Boeuf, directeur de l’office de tourisme, qui m’en a fait un chaud panégyrique l’autre jour à St Raphaël, c’est une opération remarquable, distinguée par le Ministère de la Culture au titre des « services numériques culturels innovants ».
De quoi s’agit-il ? Plutôt qu’un long discours, regardez cette petite vidéo :
40 « tabaluz », des fenêtres lumineuse colorées fruit d’un tissage de fibres optiques et de LED, jalonnent un parcours de découverte interactive grâce à des QR Codes… Vous trouverez tous les détails sur cette page web
L’idée géniale d’utiliser les façades de compteurs permet une approche culturelle et touristique à la fois efficace et élégante. Elle ouvre des perspectives intéressantes qui pourraient encore enrichir le projet avec une interactivité accrue.
Et si ces tabaluz devenaient véritablement communicants, dans la mouvance du web des objets qui se concrétise petit à petit ?
Un contenu multimédia puissant serait alors proposé sans connexion Internet, grâce à un mini-serveur avec connexion WIFI ou Bluetooth, ou encore NFC… Le visiteur pourrait interagir avec la tabaluz en jouant par exemple avec la couleur des leds pour indiquer une bonne réponse… Bref le téléphone intelligent ou la tablette permettrait à la fois de visualiser des contenus enrichis mais deviendrait aussi une « télécommande culturelle »…
Ces compteurs EDF sont présents partout. Imaginez la ville parsemée de belles tabaluz interactives et multi-services… Ce maillage urbain et ces « fenêtres lumineuses » offrent des possibilités nombreuses et variées pour de nouveaux services, notamment touristiques…
En tout cas, cette innovation arlésienne semble très bien née et promise à un bel avenir. D’ailleurs, je suis sûr que vous avez déjà quelques idées « lumineuses » pour développer le concept dans d’autres villes…