Vous avez sûrement vu le porte-parole de l’UMP, candidat déclaré au Secrétariat d’Etat aux Nouvelles Technologies (sic), s’empêtrer sur la plateau de BFM avec cette notion de Web 2.0 ?! Si ce n’est pas le cas, je vous laisse le découvrir sur le « blog de Pierre Eloy »:http://touristic.fr/blog-etourisme/index.php/post/2009/01/07/Vous-ne-savez-pas-ce-quest-le-Web-2-Rassurez-vous-les-politiques-nationaux-non-plus.
Pourtant, au retour des Rencontres de l’Internet d’Autrans, où étaient présents de nombreux étudiants, il est tangible que pour une bonne part des jeunes générations, le Web 2.0 est bel et bien l’internet d’aujourd’hui, tel qu’ils le pratiquent au quotidien.
Cette notion serait donc à bannir de notre vocabulaire, comme en son temps le « N » pour « Nouvelles » Technologies de l’Information et de la Communication, sous peine de passer pour un croulant, ou pire, un technocrate souhaitant se protéger derrière un langage abscons.
La question que je me pose depuis quelques temps, c’est la façon dont nous allons communiquer et vendre nos produits, prestations, territoires à ces générations nées avec le « Web 2.0 », mais aussi le Web3D (les univers type Second Life sont loin d’être morts, comme le prétendent certains, mais attendent patiemment leur heure, et les évolutions techniques et ergonomiques nécessaires).
Nos sites internet classiques et basiques, nos missions, organisations et façon de les mettre en oeuvre devront probablement largement évoluer, et il me semble que nous avons d’ores et déjà intérêt à nous mettre en veille sur la communication qu’exercent certains acteurs particulièrement concernés par ce public !
Des idées ?