Il y a deux mois et demi (le 13 mai exactement), Ludovic nous enjoignait de profiter de l’été pour fliper, dans ces mêmes colonnes. Derrière ce titre, la présentation de l’application pour tablette Flipboard. Cet agrégateur, qui va puiser l’actualité et les articles un peu partout sur la toile, est leader dans son domaine grâce à une ergonomie sans faille. Sa trouvaille et sa proposition : donner la possibilité à ses abonnés (service gratuit) de créer eux-mêmes leur magazine, comme nous l’expliquait Ludovic.
Outre l’ergonomie assez géniale de l’appli qui se décline pour IOS et pour Androïd, cette problématique de magazine répond pour moi tout à fait à la problématique actuelle des nombreux offices de tourisme qui ont investi dans des iPad pour leur local d’accueil : iPad pour les visiteur sen libre consultiiton, iPad bloqués sur l’appli de l’office de tourisme, Ipad à disposition du personnel d’accueil pour l’aider dans son conseil en séjour, toutes les solutions existent. Et souvent, l’iPad est là, mais pas le contenu! Laisser la tablette connectée sur le site de l’office de tourisme qui n’est pas responsive design est déprimant! mettre safari sur l’écran d’accueil laisse la porte ouverte à toutes les utilisations pour les visiteurs.
Flipboard, pour bien utiliser l’iPad de l’accueil…
Et faute de contenu, l’iPad de l’office de tourisme se retrouve dans la moyenne nationale : passer 35% de son temps sur Facebook du fait du visiteur, ou même.. du conseiller en séjour saisonnier, certains récents témoignages de collègues directeurs attestant de ce monopole zuckerbergien… Pas top, donc, comme utilisation!
Et c’est là qu’intervient le magazine flipboard présenté par Ludovic dans son papier suscité! Flipboard, c’est un superbe outil de curation, qui permet de resegmenter l’offre du territoire. Ainsi,si je suis à Sète, je vais pouvoir faire un magazine sur Georges Brassens, un autre sur Paul Valéry, un autre sur les joutes traditionnelles, un autres sur la restauration locale, un autre en anglais ou en catalan. Le système me permet d’agréger dans un magazine des articles que j’ai produit (sur le site ou le blog de l’office de tourisme), ou des articles que j’ai trouvé sur Internet, les réseaux sociaux comme Instagram ou Twitter, ou encore Wikipedia. Sans oublier (essentiel) les photos sur Flickr ou Picasa ainsi que les vidéos qui sont très visuelles. Et tout ceci sans aucune demande préalable, puisque Flipboard est un agrégateur qui renvoie vers le site d’origine de l’auteur.
Au final, avec une bonne pratique de la recherche de contenu, on peut construire un magazine en moins d’une heure, comme celui-ci sur les joutes sétoises : http://flip.it/6rG0K
Je peux ainsi produire cinq ou six magazines segmentés et thématiques sur ma destination, qui seront le contenu de mon application Flipboard installée sur les iPad de l’office de tourisme. Une journée de travail, et un vrai magazine thématique construit à partir d’un contenu que j’ai moi-même sélectionné. Un bon rapport qualité-prix, non?
Des fonctionnalités de plus en plus agréables
Il y a encore trois mois, comme le souligait Ludovic, Flipboard était assez peu maléable. Depuis, les interfaces ont évolué en simplicité et possibilités. En voici quelques preuves :
- grâce au booklet ou à l’extension de votre navigateur, vous pourrez, depuis n’importe quelle page web ouverte sur votre ordinateur, alimenter votre magazine
- la couverture du magazine peut être changée. Il suffit, depuis l’application tablette, d’appuyer longuement sur une photo pour la dédier à la couverture
- les articles peuvent être ré-ordonnés, ou supprimés. Il faut aller sur l’éditeur flipboard epuis votre ordinateur : https://editor.flipboard.com. En vous connectant, vos magazines sont administrables, paramétrables et modifiables en ligne. Un très grand progrès. Cela permet de parfaire la lecture…
- Sur l’application, l’ensemble des magazines produits peuvent se retrouver « à la une » de ce qui serait le magazine gobal de la destination
- A ce jour, le nombre de magazines par utilisateur ne semble pas être limité
- Il peut y avoir plusieurs contributeurs sur un même magazine, ce qui permet d’impliquer des collaborateurs sur telle ou telle thématique.
- Les fonctions de partage de magazine ou d’article du magazine sont tout à fait au point, sur les réseaux sociaux, notamment
Vous l’aurez compris, je suis fan! et j’invite les offices de tourisme ou ADT/CDT qui ont suivi les conseils de Ludovic en flipant cet été de nous communiquer l’URL de leur magazine.