Ce n’est plus un secret, le commerce en-ligne se porte de mieux en mieux parce que les internautes achètent de plus en plus. La FEVAD, fédération qui regroupe de nombreux commerçant pratiquant la Vente à Distance, publie « une étude »:http://www.fevad.com/library/documents/339.pdf, commandée à Médiamétrie/Net Ranking sur le premier trimestre 2006, dans le domaine du Voyage/Tourisme. Il en ressort deux choses :
* 71% des consommateurs d’un produit issu de l’univers Voyage/Tourisme déclarent se rendre sur le site internet pour consulter les prix *avant* d’acheter en magasin.
* Le *commerce entre internautes* dans ce même domaine ne représente que 6% des achats, loin derrière les produits culturels (23,1%) et les produits techniques (20,1%).
Le premier point révèle l’actuelle frilosité du cyberacheteur qui dans le etourisme plus qu’ailleurs veut s’assurer de la qualité du produit acheté.
Le deuxième point est la suite logique : pourquoi faire confiance à quelqu’un qui n’a aucune légitimité ? (pas de réseau physique de distribution et encore moins de licence de voyagiste).
Cela a beau être une suite logique, c’est tout de même inquiétant pour le secteur puisqu’1 internaute sur 2 pratique ce commerce direct !
Cependant, les acteurs locaux du tourisme institutionnels pourraient tirer leur épingle du jeu en se saisissant de ce qu’on commence à appeler le *ecommerce 2.0* (commerce entre internaute) pour mettre à profit leur légitimité reconnue en matière de diffusion fiable d’information touristique sur internet.
Ils seraient alors les parfaits intermédiaires pour mettre en relation des acheteurs et des vendeurs : connaissance du territoire, de la qualité de l’offre, un public à la confiance acquise…