Cet article devait être long, mais longggg qu’il n’en finissait plus, mais quand on travaille sur les tendances du moment, on se retrouve parfois avec deux options devant son clavier. Dois je refaire un billet avec les mêmes illustrations ou au contraire mettre en avant le camarade de veille qui vient de faire un billet sur le même sujet que vous ? J’ai choisi la seconde solution.
Si vous ne le connaissez pas encore, c’est une faute de goût et une faute professionnelle majeure car vous passez à côté d’une très bonne veille sur le tourisme numérique. Grégoire Chartron, blogueur invité sur etourisme.info, mais aussi auteur et rédacteur de son espace de veille www.leweboskop.fr vient de sévir une nouvelle fois avec un article sur la tendance des murs de contenus sociaux intégrés dans les sites web de certains DMO. Je vous invite donc dans un premier temps à lire ou relire le frais billet de Grégoire qui illustre avec de belles captures cette collecte de contenus « sociaux » créés par sa communauté de touristes, de clients, de festivaliers, depuis les plateformes traditionnelles aujourd’hui, Instagram, Twitter, Facebook, Youtube, Vime, etc. Cette tendance ne peut vraiment fonctionner qu’en y associant une vraie organisation autour de la culture du hashtag que nous avions évoqué ici : www.etourisme.info/les-premiers-resteront-les-premiers-ou-commentvivredansunmondehashtague.
Maintenant que vous avez une idée du résultat, je vous propose de découvrir deux solutions qui vous permettront en fonction de vos besoins d’arriver au même résultat. Attention, je fais l’impasse sur l’étape vitale d’une telle réflexion, l’étape de réflexion stratégique, marketing et logistique pour réussir à motiver le maximum de « greeters numériques » de votre destination de partager leurs contenus, gardez bien en tête que votre touriste ne devinera pas tout seul qu’il y a un #hashtag qui permet de réunir ce contenu texte, photo, vidéo (d’ailleurs je privilégierais le visuel au texte sur un tel mur) , investissez une vraie partie de votre budget en communication « papier », visible partout sur votre destination. On pourrait parler de « street marketing obsessionnel ».
La solution du Pauvre, Storify
On aurait du vous prévenir plus tôt mais pour avoir un mur social avec l’option incontournable pour un DMO à mon avis, la Modération de contenus, les solutions en ligne ne sont pas gratuites, mais alors pas du tout gratuites. Nous attendons d’ailleurs en zone de commentaire le partage de solutions de nos lecteurs experts si vous en avez, nous mettrons à jour notre billet au fur et à mesure.
Donc, pour commencer à avoir une jolie page « Ca se passe comme ça chez nous, ce sont nos clients qui vous le disent » qui intègre des contenus sociaux communautaires, je vous propose de découvrir www.storify.com que certains connaissent peut être déjà pour pouvoir y regrouper des messages, des posts, des tweets, des photos,des vidéos autour d’un évènement par exemple. Il faut savoir que Storify propose d’exporter dans un site Internet son « Histoire », jargon de Storify. Le résultat vous frustrera peut être par rapport au rendu des illustrations montrées par Grégoire dans son billet, mais vous aurez tout de même fait le premier pas dans la valorisation des contenus créés par vos touristes.
Etape 1 : Je crée mon histoire en cherchant un # particulier, ici #et9 et je glisse le contenu souhaité de la zone de résultats à droite vers mon histoire à gauche
Etape 2 : Je publie mon histoire et en haut de ma page, je trouve le bouton PARTAGER, je peux alors personnaliser le code html du widget que j’embarquerai dans mon site pour afficher ces contenus
Voilà le résultat dans cette page :
La solution du Moins Pauvre :
Il existe des solutions professionnelles pour arriver facilement au résultat des références citées dans le billet de Grégoire. Je vous épargnerai les captures d’écrans étape par étape car c’est vraiment accessible, il vous suffit de payer un abonnement sur ces sites pour avoir une solution professionnelle qui intègre l’option majeure de modération des contenus que vous embarquerez dans votre site. Il existe plusieurs sites de références dans ce domaine, mais ils ont un point commun, c’est le tarif mensuel, qui va de 45/50$ à 450/500$ par mois.
Vous avez quand même des versions gratuites sur ces sites qui vous permettent de vite avoir un aperçu du résultat…et c’est tentant quand vous avez une destination photogénique. Voici donc deux références :
TagBoard.com
Tintup.com
Et pour conclure sur cette thématique sociale et visuelle, je vous invite à lire ce billet qui nous fait toujours sympathiquement rager… Mais comment font ils ces australiens, avec une équipe de 2 personnes pour être la première destination en terme de collecte de photos communautaires. Très bonne lecture en ce mercredi matin : http://skift.com/2014/01/31/the-most-popular-tourism-photos-on-instagram-all-come-from-australia