Lors de la dernière « rencontre Etourisme MOPA »:http://www.aquitaine-mopa.fr/Compte-rendu,396 de l’année, le 04 décembre dans les Landes, la question de la commercialisation en ligne était de nouveau posée. Avec les éternelles questions : les organismes institutionnels que sont les offices de tourisme et les CDT doivent-ils investir le champ de la réservation en ligne? Et si oui, comment? Centrale de réservation, place de marché, centrale de disponibilité, marque blanche?
Dans tous les systèmes technologiques présentés sur le marché, souvent par des entreprises à trés gros budgets (pour les clients), on se focalise plus sur l’acte de réservation que sur l’information autour de la prestation, qui est pourtant essentielle dans l’acte d’achat, et qui renvoie à une mission centrale des organismes publics du tourisme!
L’exemple du « CDT des Pyrénées Atlantiques »:http://www.tourisme64.com est en cela tout à fait intéressant. Déjà doté d’un outil de réservation en ligne qui ne regroupe qu’une partie de l’offre, plutôt rurale, le CDT s’est attaché à faire fabriquer des passerelles avec les webservices des grosses centrales de réservation de type Reservit ou Homerésa. Avec une particularité : l’information descriptive de l’hébergement provient toujours de la base de données du système informatique régional (le SIRTAQUI, en Aquitaine). Le renvoi vers la centrale externe n’intervient qu’après la vérification de la disponibilité.
Ainsi, le site du CDT présente une offre homogène dans sa description et totalement vérifiée. Par contre, les réservations s’effectuent auprès des différents systèmes partenaires sans que cela ne brise le cheminement de l’internaute.
Seul « problème » : la somme investie par le CDT pour construire ses passerelles est nettement en dessous de ce que demanderait tout « vendeur de solution magique tout en un » pour CDT qui veut se lancer dans la résa en ligne… Et pourtant, ça fonctionne!
Rester hyperqualitatif dans son information tout en utilisant les systèmes déjà présents chez les professionnels, n’est-ce pas une bonne réponse à la question de la commercialisation?