Plusieurs audits régionaux sur les sites Internet des offices de tourisme, dont les résultats seront proposés lors des « journées de l’ARDESI »:http://rencontres-etourisme.ardesi.fr/ les 27 et 28 novembre prochain viennent d’être conduits. A la lecture des résultats, une même question revient : quelle est la taille nécessaire de la structure office de tourisme ou syndicat d’initative pour que le site Internet soit de qualité (règles des trois clics, traduction, design, contenu marketing, etc.) et visible? Et force est de constater qu’une grande part de la production web de nos structures n’est pas au niveau dans ces domaines.
On se pose donc la question du *portail tourisme* du territoire touristique. Un portail est en fait un site Internet mutualisé, proposant les services demandés par les internautes et relayant les initiatives et sites locaux.
Des expèriences existent, bien sûr, avec des résultats divers.
L’exemple du Pays d’accueil touristique du Périgord Noir en Dordogne est intéressant. Regroupant 17 OTSI dans une zone à fort potentiel touristique, il a ouvert « son site portail »:http://www.perigordnoir.com/. Etiquetté *site officiel*, ce qui lui permet de sortir dans la jungle des sites consacrés à sa destination, il rappelle sur les premières pages son rôle de relais et de hub virtuel permettant un renvoi sur les offices de tourisme. Un positionnemment têtu mais utile : cela lui vaut d’être bien identifié par l’internaute.
Son agencement est clair, entre un menu thématique en haut de page, et des accès pratiques (téléchargement, lien vers les offices de tourisme, espace pro) sur la colonne de gauche. Les objets touristiques viennet d’une base de données locales alimentée par tous les OTSI. Même si le portail apporte quelques plus, comme les vues panoramiques ou l’agenda des manifestations, le site permet surtout de rerouter l’internaute sur les sites locaux. Sans doute une bonne solution dans cette configuration territoriale, où existent encore nombre de petits OTSI.
Par contre, la traduction en anglais n’existe pas encore, et nous semble d’une urgence absolue, surtout en Périgord!