Google sait beaucoup de choses de nous tous. Big Brother is watching you ! Il nous suit à la trace et plus encore avec ses services de cookies (d’authentiques espions) qui lui permettent de diriger vers nous des liens publicitaires choisis en fonction de nos contenus éditoriaux. Tant que cette démarche n’est que purement commerciale, on serait tenté de reprendre les propos de Paul Newman et de Robert Redford dans le film l’Arnaque (1973) nous disant que « jusque là, tout va bien » alors qu’ils déboulent en cascade brutale un escalier. Il s’agit d’un marketing direct comportemental supérieur en efficacité à ce qui avait été mis en oeuvre au cours des années passées par les bases de données des brokers, ces sociétés de constitution et d’exploitation de fichiers.
Là où la chose devient gênante, c’est dans l’utilisation non commerciale qui peut être faite de nos pas dans le vaste monde du web. On vous suit, on vous espionne et les organismes gouvernementaux ou mal intentionnés, ou encore les pirates de l’informatique, peuvent remonter la chaîne de traçabilité. Certains réseaux sociaux dont nous faisons souvent mention ici ne cachent pas leurs intentions commerciales : constituer d’immenses bases de données de prospects à travers le monde, unis par les mêmes centres d’intérêt. Une question pour ceux qui sont sur Facebook : avez-vous facilement trouvé l’endroit où vous pouvez vous désengager ?
L’une des solutions du moment consiste à recourir au méta-moteur « Ixquick »:http://eu2.ixquick.com/fra/. Conçu par des Néerlandais et exploitable en 17 langues dont le français, il garantit (en tous les cas, il l’annonce clairement et c’est son positionnement) la confidentialité des requêtes des utilisateurs. Le match entre les amateurs de discrétion et les candidats peu sensibles à l’invasion publicitaire ou tout simplement désireux de randonner en toute tranquillité sur le Web peut commencer.