Avis aux lecteurs :
- Ce billet est aussi long que la piste de luge de la station citée plus bas… environ 6 km !
- Je vous recommande de lire ce billet depuis un smartphone ou une tablette car vous allez pouvoir expérimenter le 360° en tournant votre outil autour de vous pour apprécier ces vidéos exotiques à -20°c ou +35°c
- Ne louper pas également en dernière partie de l’article une interview d’un spécialiste de la visite virtuelle.
Si vous avez réussi à passer à travers cette tendance de fond annoncée dans toutes les présentations prospectives de ce début, vous êtes champion(ne). Star du dernier rendez-vous mondial de la technologie à Las Vegas lors du CES, la Réalité Virtuelle devient bien concrète dans l’industrie touristique. Si vous découvrez son usage simpliste, vous allez vite comprendre la portée de cette innovation qui devient « grand public pro ».
Si cette révolution peut nous enlever quelques vidéos en drone slow motion de nos murs Facebook, c’est déjà une belle réussite, oh on peut plaisanter un peu 🙂 . Un jour, il se peut qu’on soit tous équipés à la maison, c’est pas moi qui le dit, c’est Goldman Sachs. Pour eux, dans 10 ans, il y aura moins de TV que de casques VR (Virtual Reality)
Petit point technique et sémantique avant d’aller plus loin
Les mots
On se met juste d’accord sur le terme « Réalité Immersive (Virtuelle ou pas) 360° » : Il s’agit de photos ou de vidéos captées à 360° pour avoir une vision d’ensemble d’un paysage réel, vous trouverez aussi le terme Réalité virtuelle. Quand on ajoute des couches d’informations ou des calques supplémentaires de contenus (historiques par exemple), on parle de Réalité Augmentée. Pour ce qui est de la 4D, bon, ceux qui sont allés au Futuroscope, à Vulcania ont pu ressentir l’eau projetée, une odeur, un souffle d’air qui apportent une dimension sensorielle à la balade (définition wikipedia ici).
Les contenus photos et vidéos
On parle ici de photos et de vidéos qui ont été prises en 360° grâce à différents types d’outils, ça va de la boule de GoPro qu’on verra plus bas à de nouveaux outils attendus avec impatience comme le frenchy Giroptic. Ces contenus peuvent être lus maintenant sur tous les supports numériques (PC, Tablette, Smartphone) sans installer de lecteur spécifique.
Les grands acteurs qui vous suivent de votre réveil au coucher quand vous allez activer votre réveil sur votre smartphone se livrent des batailles féroces pour notre plus grand plaisir. Facebook et Youtube ont intégré ces contenus en « natif », vous pouvez déja en visualiser comme ces deux exemples Youtube avec une icône spéciale (4 flèches cardinales) en haut à droite, oui oui, on peut embarquer de la 360° immersive Youtube dans votre site et ensuite Facebook avec une mention en bas à droite de la vidéo pour vous prévenir que c’est du 360° immersif. Amusez vous depuis votre téléphone et imaginez demain avec votre casque d’immersion, « C’est l’fun ça » comme diraient nos cousins québécois.
Sachez que vous n’avez pas besoin de matériel spécifique pour apprécier en 2D une vidéo immersive, lancez là depuis votre smartphone et faites le tourner, l’effet est toujours bluffant la première fois 🙂 , prévenez juste votre entourage qui évitera d’appeler l’asile du coin en vous voyant tourner autour de votre smartphone. Faîtes le test avec une vidéo
:
Allez faire un tour à Tahiti pour choper la wave immersive avec au passage une GoPro 360 Spherical
Le matériel de visualisation
Pour se plonger dans une balade immersive, nous aurons de matériel de visualisation. Je ne vais pas faire une séquance Télé-Achat ma chère Maryse, mais vous avez entendu parlé du plus connu, le casque Oculus commercialisé ce premier semestre 2016, mais une simple recherche Google vous montre que les offres vont explosées :
Passons à la pratique dans le tourisme et au témoignage du spécialiste
Vous l’avez peut être vu dans vos fils d’actus sur Facebook ou Twitter, l’équipe de Val Thorens qui participait cette semaine au salon incontournable « Grand Ski » à Chambéry, nous offre une très belle illustration des usages de la vidéo immersive 360°. Deux projets majeurs ont vu le jour dans les cerveaux givrés de l’équipe pour cette saison 2015-2016 :
- La réalisation en interne et sur la durée de vidéos 360° immersives
- l’acquisition de matériel de démonstration immersive pour exporter le domaine skiable et la station aux quatre coins du monde.
On a rencontré cette équipe pour nous partager leurs expériences, vues de l’intérieur. Ingrid, Géraldine, Cyril, Thibaut, Grégory nous livrent leurs premiers retours sur ces actions originales.
Ingrid, pouvez vous nous présenter les projets de réalité virtuelle 360° immersives que vous avez lancés pour cette saison 2015-2016 ?
Notre premier rendez-vous officiel a été le salon Grand Ski qui se déroulait à Chambéry les 26 et 27 janvier 2016. Nous avons décidé de réaliser ces vidéos immersives en interne. Nous avons donc tourné 5 séquences avec un matériel professionnel que nous détailleront ensuite, parmi elles, un timelapse, gros défi, pour le nouvel an. Nous avançons de manière empirique, la découverte du matériel et de ses contraintes se font sur le terrain (ndlr. « plutôt dans la poudreuse ») Nous avons fait plusieurs essais différents en ski sur piste et freeride, attaché sur le casque, au bout d’une perche, en utilisant un glide cam, attaché au sac à dos … LA bonne nouvelle, plusieurs sont exploitables 🙂
Nous quittons aussi les pistes pour faire découvrir des Moments de vie, un spa dans un hôtel 5***** et un thé entre amis au Pashmina. Notre objectif était de motiver nos clients à vivre des expériences en dehors des pistes.
Une petite balade sur les pistes avec Cyril sur les skis :
Pouvez vous nous faire une présentation “back stage” de ces innovations en nous donnant quelques secrets sur l’organisation mise en place pour les différentes étapes clés de ces 2 projets ?
C’est un travail long et minutieux la réalisation 360. Il existe beaucoup de configurations différentes pour produire des vidéos, toutes ne sont pas de la même qualité, ni du même prix. A Val Thorens, cela fait un moment que l’idée nous titille, Thibaut notre community manager a pris les premiers contacts cet automne avec Kolor (logiciel permettant l’assemblage des vidéos) … ça a été le coup d’envoi.
6 GoPro, une télécommande, un rig (sorte de boule qui maintient les gopro dans une position donnée), deux licences (Autopano video pro, Autopano Giga), un Samsung Vr Gear, et un samsung galaxie S6 edge et le nous étions prêt… Une fois le matériel reçu, nous avons fait nos premiers tests avant le lancement de la saison. Savoir ce que l’on pouvait faire ou pas et commencer à s’entraîner aux différentes étapes de la post-production.
Car c’est là que ça se gâte !
Mettre en route les 6 gopro, se balader avec … facile. En sortir une vidéo 360 acceptable, beaucoup moins.
Une fois rentrés au bureau une deuxième étape commence. Il faut, décharger les 6 gopro, ne pas les mélanger, les renommer en fonction de leur numéro, assembler chaque plan dans autopano video pro (ce qui implique, de les synchroniser, de les redresser pour que l’horizon soit toujours droit, de les stabiliser, et d’harmoniser la colorimétrie) … un vrai travail de fourmis. Et ce n’est pas terminé. Si vous voulez avoir une séquence un minimum monté, direction votre logiciel de montage préféré 🙂
Comment choisit-on les prises de vues à réaliser ? Est ce que tout est faisable en 360°, de l’intérieur, de l’extérieur ?
Non tout n’est pas réalisable, en tout cas pas rapidement. La première limite que nous avons identifiée est le problème de parallaxe. Par exemple, si une personne s’approche près ( à moins de 2 mètres) du bouquet de gopro et qu’il n’est pas exactement face à une gopro, il sera certainement “coupé” au rendu. La deuxième limite que nous avons rapidement noté est la stabilisation. Lors des prise de vues de ski, ça bouge … et parfois beaucoup trop ! Il faut donc souvent user d’ingéniosité pour limiter le mouvement ou, passer des heures et des heures en post production.
Ensuite, comment crée-t-on une vidéo immersive 360° à Val Thorens ? Et avec qui ?
Le choix, la proposition de la séquence peut venir de beaucoup de personnes différentes. Grégory, Géraldine, Cyril, Thibaut et moi-même savons ce qui a été fait et soumettons régulièrement les prochaines idées. Ensuite tout s’enchaîne très vite, avoir les bonnes conditions météo, trouver le créneau dans nos emploi du temps, prévenir le socio-pro, trouver les modèles si besoin, repérer, puis tourner. Cette rapidité d’action est vraiment notre force. Si l’un d’entre nous prend l’initiative de réaliser une séquence, il sera soutenu par le reste de l’équipe !
Si vous nous aidiez à faire la liste des courses, ca donnerait quoi et bien sûr ça coûte combien ?
- la boule de caméras : rig gopro 750€
- le bras : on utilise les pieds et monopod que nous avions deja
- 6 gopro > 3000€
- le logiciel : 700€
- les ressources humaines compétentes pour toutes les étapes, du choix à la publication sur les canaux (Ca, c’est Pierre le rédacteur qui le dit car Ingrid n’oserait avouer son expertise rare à l’intérieur d’une équipe d’OT, une monteuse professionnelle touche à tout 🙂 )
Et si vous aviez un conseil très perso à donner à tous ceux qui vont foncer sur MoiAussiDemainJeFaisDes360.com pour se lancer
Tout le monde peut y arriver avec un minimum de sensibilité informatique et à l’image, mais il faut prévoir beaucoup de temps ! Chaque étape est longue.
Géraldine, pouvez vous nous partager la stratégie de diffusion de ces productions originales ?
Le déploiement de ces vidéos en est à ses débuts. Notre premier objectif a été la production pour le salon Grand Ski. Nous avons partagé quelques séquences, fait quelques posts facebook, mais nous n’avons rien sorti de significatif. Nous avons voulu lors de ces premières publications sensibiliser nos communauté à ce mode de visionnage qui demande de la pédagogie. Une fois testé, l’étonnement et l’envie de voir la suivante sont au rendez-vous, l’effet wow est bluffant auprès de notre clientèle ou des prospects rencontrés sur les salons.
Encore une petite pour la route :
L’objectif de ces vidéos 360° est de pouvoir faire vivre une expérience nouvelle à nos clients. Cela peut répondre à tous les temps : avant pendant et après le séjour. Tout dépend du contenu que l’on met en oeuvre. Cette approche 360 est tellement nouvelle qu’il faut prendre le temps que les usages se créent. C’est la première étape de la stratégie pour pouvoir ensuite passer à la vitesse supérieure… Nous avons pas mal de choses en tête, on vous en dira plus bientôt ! 😉
Second projet et pas des moindres, il risque de déclencher des envies, la plateforme d’immersion 360°, la Télétransportation Box 🙂
En quelques mots, pouvez vous nous présenter cet ovni ? On connaît des expériences de ce type dans l’hôtellerie, Marriott créa le buzz en 2014 avec une cabine qui est utilisée pour la première fois ici pour une station de ski.
La télétransportation box c’est une triple expérience :
1 – la machine que l’on met sur les yeux vous immerge totalement, c’est étonnant quand vous l’essayez pour la première fois.
2 – la projection dans un univers dans lequel le spectateur devient acteur grâce aux films 360 immersifs réalisés en interne et expliqués précédement
3- La box, cette cabine qui fait passer d’un univers à l’autre… un peu comme la dolorean dans retour vers le futur 🙂
A peine la vidéo lancée, on est plongé dans le décor de la destination, on choisit ce que l’on veut voir et même vivre : pilote de parapente, champion de ski, observateur des montagnes, etc… C’est génial ! Je connais bien la vue réelle de ces vidéos et je vous assure que les sensations lorsque l’on arrive à la Cime de Caron sont vraiment proches de la réalité.
Lorsque que j’essaye “la machine”, petit nom de la Télétransportation Box, je ressens des sensations proches de la réalité et je vis même la frustration de ne pas y être tout de suite après l’immersion vidéo.
Entre le choix du contenu, de l’histoire raconté et de la manière de le faire, le décor, nous devenons des metteurs en scène. Tout est question d’alignement entre la réalité et l’expérience proposée, ce que l’on veut dire, faire vivre et ce que l’on raconte. La marque devient l’outil indispensable pour faire correspondre les éléments.
Experiencing wow effect with Val Thorens ! @joepine @GoldJph @GoldJph @touristic @paularseneault @LaurenceBody pic.twitter.com/m9zw4GWYq3
— Grégory Guzzo (@GregGuzzo) 27 Janvier 2016
Pour conclure, je suis convaincue que nos métiers servent d’abord à faire briller les yeux des gens, à leur donner du plaisir, “Make their day”… Voilà une technologie qui bien utilisée répond à ce critère si précieux et si souvent oublié. Seule limite ? l’imagination ; ) (le temps et les budgets peut-être aussi ! lol)
Un grand merci à cette équipe que vous avez peut être eu le plaisir de croiser lors des Rencontres du Etourisme de Pau en 2015. Leur dynamisme et leur motivation sont vraiment communicantes.
Dernière partie de cet article et pas des moindres, le regard d’un spécialiste sur ce sujet d’avenir proche pour le tourisme
Arnaud Hacquin, vous dirigez le Jardin des marques, une agence de communication transmedia et partagez vos connaissances sur la réalité virtuelle sur vos réseaux. Le CATS (Cluster Aquitain du Transmedia Storytelling) que vous présidez organise également une table ronde sur la Réalité Virtuelle au prochain événement bordelais StoryCodeBDX le 16 février.
En quelques mots pour commencer, pouvez vous nous présenter le projet The Rabbit Hole
En 2010, lors de la création du Jardin des marques, je me suis intéressé de très prêt au concept de Transmedia Storytelling. Pour m’inciter à maintenir une veille permanente du ce sujet, j’ai créé le blog therabbithole.fr qui fait aujourd’hui référence sur le sujet. Fin 2014, The Rabbithole est aussi devenu un studio de production sur les nouveaux formes d’écriture médiatique (webdocs, webseries, Film VR…). Je me suis associé pour cela avec un scénariste de TV (Olivier Pouponneau) et un réalisateur (Flo Laval)
Lors du denier CES 2016 de Las Vegas, la réalité virtuelle a tenu une place de choix. Pouvez vous avec votre expertise nous donner quelques illustrations d’applications qui vont nous bluffer en 2016 ?
2016 sera effectivement une année charnière pour la VR avec la commercialisation auprès du grand public de casques comme l’Oculus Rift, le nouveau Samsung VR ou encore le HTC Vive.
Les premiers films de fiction en VR vont aussi faire leur apparition et la France n’est pas en reste avec des projets comme “i,Philip” de Arte et Okio Studio et “Viens” de Michel Reilhac. Sundance a d’ailleurs réservé une grand place à ce type d’oeuvres cette année lors du Festival.
Certaines expériences intéressantes verront peut-être aussi le jour en 2016 comme le projet de parc d’attraction The Void aux Etats-Unis qui combine réalité virtuelle et expérience physique et sensorielle IRL (In Real Life).
Pour ma part, la combinaison TeslaSuit dont vous avez parlé dans votre espace de veille The Rabbit Hole en début d’année me fait dire que les applications touristiques vont être incroyables. Prêts pour une descente tout schuss ? Testez une course landaise 🙂 ?
La R&D dans le domaine de la VR est effectivement très riche. Mais il faudra attendre encore une bonne année avant que ce type d’équipement soit opérationnel. Il y a 2 ans, nous avions proposé à une destination touristique majeure française une expérience en VR. Ils avaient jugé, probablement à juste titre, que la qualité des écrans ne permettaient pas à l’époque une expérience suffisamment qualitative et valorisante pour le public. Aujourd’hui, la technologie a évolué sur ce point et le rendu sur un Samsung VR ou un Oculus est tout à fait acceptable.
Maintenant, il faut être conscient qu’au prix moyen de 800 € les casques de VR ne vont pas non plus se répandre de façon exponentiel dans le grand public. Cet équipement sera, dans un premier temps réservé aux hard gamers (il faut un gros PC boosté pour faire fonctionner le nouvel Oculus). Même si les Google Cardboards ou les équivalents comme l’Homido permettent de découvrir des contenus en VR, l’expérience reste un peu pauvre passé l’effet wouaou.
La commercialisation des nouvelles ActionCam comme la Kodak SP360 vont aussi permettre au touristes de réaliser leur propre film en 360° voir en VR. Mais la qualité risque de ne pas être au rendez-vous car il existe des problèmes de stabilisation et surtout les tournages en 360 doivent, pour être agréables à visionner, répondre à des règles de tournage strictes (ex : travelling doux, pas de mouvements brusques…).
Vous connaissez bien le monde du tourisme également. Si nous avions un ou deux conseils à donner à une destination pour se lancer dans la réalité virtuelle, nous commencerions par quoi ? Les pièges à éviter et les éléments à considérer pour réussir son aventure immersive ?
Tout d’abord de raisonner en terme d’expérience utilisateur et non en terme d’images à montrer. Une expérience VR doit avant tout être agréable en vivre. L’immersion qui en résulte démultiplie l’intensité des émotions ressenties (la peur, le vertige…). Les choix de scénarisation et de réalisation ne sont donc pas anodins. Reproduire en VR une descente en raft peu ainsi très vite devenir vomitif, ce qui n’est pas le but.
Par ailleurs, compte tenu de l’équipement actuel des foyers en casque, il est préférable de réserver ce type d’expériences aux salons ou sur des lieux bien spécifiques (à l’OT par exemple). Cela permettra ainsi de garantir, grâce à l’équipement choisi, une expérience qualitative. On peut ainsi tout à fait imaginer que les destinations qui organiseront des festivals d’été en 2016 proposent aux festivaliers une expérience en VR. Imaginez un Garorock avec un survol au drone des principaux sites touristiques régionaux 🙂
Mais la VR, ce n’est pas que des montagnes russes et des films au drone. Ce peut être aussi un moyen d’aller à la rencontre de personnages atypiques dans une relation intimiste ou de raconter de belles histoires. Mais la aussi, une nouvelle grammaire cinématographique se met doucement en place, résultat des premiers tournages. Elle permet notamment d’attirer l’attention du spectateur vers une zone de l’écran qu’il n’aurait probablement pas regardé car en général, dans une expérience VR, l’utilisateur se contente de regarder devant lui ou tout au plus à 145° par réflexe.
Enfin, une expérience en VR peut aussi être associée à des effets bien réels comme de la projection d’air ou d’eau.
Merci Arnaud pour ce partage, je retiens donc que tous les OT pourront demain ressembler à une attraction 4D du Futuroscope avec de l’air et de l’eau pour créer une expérience encore plus « réelle » et sensorielle 🙂
Merci à tous d’avoir tenu bon jusqu’à la fin de ce billet. Quelque chose me dit qu’on reparlera bientôt de ces sujets innovants, ludiques, esthétiques, émotionnels prochainement avec de nouveaux retours d’expériences.