Depuis la fin du mois d’août, « la ville de Sarlat »:http://www.sarlat.fr/index.asp est, d’après Orange, la première en France à se lancer dans « une opération de de code 2D appliquée au etourisme »:http://www.telesatellite.com/actu/tp.asp?tp=36822.
Pour mémoire, les codes 2D désignent des codes barres en deux dimensions, représentés sous forme de petits carrés noir et blanc.
Différentes normes coexistent, la plus célèbre étant le « QR Code »:http://fr.wikipedia.org/wiki/QR_Code, inventé au Japon en 1994.
L’opération de Sarlat est basée sur la norme « Datamatrix »:http://www.mobiletag.com/, standard reconnu sur le marché européen (mais non exclusif : il est tout à fait possible de lire des QR Codes en Europe, pourvu que vous disposiez du lecteur adéquat, voir, par exemple, « ce site »:http://www.y01.fr/code-barre-2d-datamatrix-qr-code.php).
Le terme de « Flashcode »:http://fr.wikipedia.org/wiki/Flashcode
correspond, lui, à « une marque »:http://www.flashcode.fr/, déposée par l’Association Française du Multimédia Mobile, regroupant, entre autres, Orange, SRF et Bouygues.
Les trois opérateurs se sont associés pour imposer « leur standard »:http://www.flashcode.fr/pdf/decouvrir_flashcode.pdf, peut-être en vue de donner plus de visibilité à cette technologie, encore relativement confidentielle en France.
La compatibilité des téléphones est au centre des enjeux. Aujourd’hui, 37 terminaux de la gamme Orange, 10 de Bouygues et 46 de SFR sont compatibles (source : Orange – Ville de Sarlat). En 2010, plus de 30% du parc total devrait être équipé et 60% des terminaux à la vente. Mais attention : pour pouvoir lire les petits carrés, il faut non seulement être compatible mais aussi avoir téléchargé le lecteur adéquat…
Une fois toutes ces conditions remplies, en pratique, les possesseurs de téléphone prennent en photo (scannent) le flash code, apposé sur la signalétique culturelle urbaine de Sarlat.
Le code est automatiquement reconnu et renvoie (en étant assimilé à un MMS : gaffe à vos forfaits) à un site Internet, pouvant contenir des commentaires audio, des images, voire des vidéos.
L’intérêt de cette opération est d’évaluer *le degré d’appropriation de ce type de technologie par les touristes*.
Pour ma part, je considère que la généralisation des codes 2D combinée à la généralisation des smartphones peut, d’ici 3-4 ans, amener un vrai plus en termes de médiation culturelle. A condition toutefois d’investir assez massivement dans les *contenus multimédias*, parents pauvres des investissements actuels du etourisme.
Qu’en pensez-vous ? Prêts à plonger dans le monde merveilleux du Flashcode ? Quelqu’un a-t-il déjà testé les flashcodes de Sarlat ?