Les #ET11 ont révélé des tendances en cours et se sont affranchi d’une moindre segmentation sectorielle que dans le passé. Les univers se croisent et se pollinisent davantage et c’est tant mieux pour l’enrichissement des réflexions. J’ai eu la chance d’animer 4 ateliers lors de ces rencontres et deux d’entre eux peuvent se renvoyer aisément l’un vers l’autre, avec des mots clefs comme storytelling, scrollitelling et vidéo touristique.
Dans le premier atelier, dit A5 et situé dans l’auditorium avec l’ami Denis Genevois, référent etourisme au Centre de Compétences Tourisme de Wallonie, nous nous sommes intéressés aux conditions d’évolution de la narration par les outils qui scrollent. Il ne s’agissait pas tant d’un atelier exclusif sur le storytelling, mais des conditions de déploiement de celui-ci par le défilement des pages vers le bas de l’écran pour y découvrir un contenu en dehors du cadre de l’écran de consultation. La tendance en UX-design consistant à épurer les contenus pour mieux les révéler participe de cette évolution. Tout comme le site one-page construits dans une seule page html renvoyant à une navigation verticale. Nous avons exposé les principes du storytelling et ceux du scrollitelling alors qu’un léger incendie se déclarait sur un projecteur de la scène qui fondait d’émotion devant nos propos, le tout ajoutant des éléments de storytelling en direct à notre atelier. Vous pouvez parcourir de nouveau notre déroulé de l’atelier A5 dans la compilation slideshare des rencontres
Dans le second atelier A 16, La Dernière Séance, j’étais avec Grégoire Chartron et Benjamin Beaumont, chargé de projet web et multimedia chez Sud de France Développement et animateur du site de veille Leweboskop pour le premier et chargé de mission lors du 1er Festival de l’Innovation au Voyage (FFIV) de Concarneau en avril 2015 pour le second.
Ces deux intervenants ont réalisé une formidable sélection de 10 vidéos touristiques, de France et de certaines parties du monde, qui ont été présentées et analysées, tant pour leurs qualités que pour leurs faiblesses. Une grille d’analyse préalable a été utilisée et des comparaisons d’efficience ont été conduites révélant par exemple des écarts importants en coût-contact, de quelques petites dizaines de centimes d’euros pour les plus performantes à plusieurs gros euros pour les autres. Mais l’art n’a pas de prix ! Tous les éléments d’appréciation des dix vidéos diffusées lors de cette dernière séance, joli nom de cet atelier 16 sont ici. Bonne séance et un grand merci à ces amis pour leurs investissements préalables et la qualité du rendu.
